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                              PUTRAJAYA - La nouvelle ville administrative du gouvernement malaisien

                            Projet grandiose d’un ancien Premier Ministre mégalomane, la ville de Putrajaya sort de terre depuis moins de dix ans. Achevée en 2010, la nouvelle capitale administrative de la Malaisie sera une ville «intelligente» où tous les bâtiments seront reliés par fibres optiques. Putrajaya veut devenir la Brasilia de l’Asie du Sud-Est

                              Imposing project of a former megalomaniac malaysian Prime minister to move all the  administrative and governmental offices out of Kuala Lumpur. That's why the Putrajaya city, situated a twenty kilometers from Kuala Lumpur has seen the day. Now this city is the pride of the malaysian people as well as  the two twin towers  "petronas."

                            Il y a dix ans, ces quelque 4500 hectares n’étaient encore qu’une palmeraie. Aujourd’hui se dresse ici la nouvelle capitale administrative de la Malaisie, l’«intelligente» Putrajaya. La Brasilia de l’Asie du Sud-Est. Une fois achevée, vers 2010 selon la planification établie, la ville est censée abriter 330000 habitants, dont 76000 fonctionnaires. Cette cité arrachée à la jungle concrétise un rêve de Mahathir Mohamad, Premier ministre aux desseins de pharaon. Pour lui, «Putrajaya symbolisera les aspirations de la nation», qui ambitionne de se retrouver aux premiers rangs des pays «pleinement développés» d’ici à 2020.
                           Son concepteur a voulu faire du nouveau centre administratif malaisien «une symbiose entre l’homme, la nature et la science». Près de 40% du territoire sont ainsi dévolus aux espaces verts. Parcs et jardins botaniques luxuriants sont disséminés un peu partout dans la ville. L’un des plus grands lacs artificiels du monde, 650 hectares, y a même été creusé.

Métropole high-tech
                           Mais Putrajaya – située au cœur du «corridor multimédia» – se veut surtout «intelligente». Les 67000 maisons d’habitation, les commerces et les bureaux seront ainsi reliés entre eux par fibres optiques: la technologie «facilitera les communications entre le gouvernement et la communauté économique ainsi qu’entre les autorités et la population», assurent les promoteurs du projet. Qui disent encore que «cette métropole high-tech, avec ses parcs et ses promenades, va doper le moral des serviteurs de l’Etat». Et pas seulement ceux de l’Etat malaisien: 85 ambassades rejoindront une «enclave diplomatique» au nord de la ville. Pour l’heure, la plupart des bâtiments de Putrajaya ne sont pas terminés ou pas aménagés. L’exode de la machine administrative, encore concentrée à Kuala Lumpur, ne devrait s’achever que d’ici à 2005. Certains départements y travaillent pourtant déjà, celui du Premier ministre notamment, dans un palais de marbre et de granit aussi vaste que la Maison-Blanche.

Folie des grandeurs
                         
Legs de Mahathir aux générations futures, Putrajaya est fortement décriée par l’opposition islamique. Elle juge le projet mégalomane, disproportionné, exemplaire de la folie des grandeurs du Premier ministre. Des sommes colossales sont effectivement injectées ici: un devis établit à plus de huit milliards de dollars le coût total de la nouvelle capitale. Et sans doute cela ne suffira-t-il pas… Même si l’Etat ne participe que partiellement à ces investissements, les montants restent considérables pour ce pays ébranlé par la crise financière qui a frappé l’Asie du Sud-Est en 1997.
                         Sans compter que la Malaisie a dépensé ou va dépenser d’autres milliards: deux pour les tours Petronas, trois pour le nouvel aéroport international, cinq pour différentes centrales électriques, cinq autres pour Cyberjaya  ville jumelle de Putrajaya… De l’argent que les détracteurs de Mahathir auraient plutôt placé dans des secteurs comme l’éducation ou la santé. Mais le «Pharaon» n’en a cure: il estime que ces projets stimulent l’économie du pays. Et peu importe si la facture de l’entretien de la seule Putrajaya s’annonce faramineuse…

Un corridor multimédia
                        
Le Multimedia Super Corridor (MSC) ambitionne d’être la Silicon Valley asiatique. Ce couloir de 50 kilomètres de long sur 15 de large court du centre de Kuala Lumpur à l’aéroport international. Le projet vise à attirer dans cette zone franche, via des infrastructures de télécommunications et des incitations fiscales, les sièges régionaux et les laboratoires de recherche des plus grandes multinationales de l’informatique.
                          Au centre de ce corridor, l’autre ville «intelligente» de la Malaisie, Cyberjaya. Située à cinq minutes de sa jumelle Putrajaya, arrachée à la jungle elle aussi, elle est conçue pour accueillir 120000 personnes d’ici à 2011. Nombreuses sont déjà les sociétés à s’être établies là: Sun, Oracle, Ericsson, Hewlett Packard, Siemens… Le gouvernement estime qu’en 2020, quelque 500 entreprises actives dans les hautes technologies y auront élu domicile. PP

Parmi les réalisations :

Voici un vidéo pour la présentation de cette nouvelle ville administrative ultra moderne

 

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Et quelques photos :

 

l'entrée de cette ville administrative et gouvernementale

 En arrière c'est le pont qui relie la ville à la terre ferme séparée par un lac articificiel

Un des building : je ne sais pas quel ministère du gouvernement

Je ne suis pas sur ...mais je pense que c'est le parlement

Beaucoup d'autres building adminstratives gouvernemental

Photo prise devant le parlement ....je pense

Ce mosqué sert lieu de prière pour les fonctionnaires .... je pense

Des appartements pour les fonctionnaires et les agents gouvernemantaux

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